Loïc Vliegen est le 3e coureur wallon à s’imposer dans le Tour de Wallonie, après Thierry Marichal en 1997 et Frank Vandenbroucke en 1998. Le Hervien a tenu bon depuis sa prise du maillot dans la 2e étape, avec l’aide de son équipe Wanty-Gobert.
Depuis 1998, on n’avait plus eu de coureur wallon sur la plus haute marche du podium du Tour de Wallonie. Le cru 2019 de l’épreuve a permis à un coureur wallon de compléter le podium. Loïc Vliegen a rejoint Thierry Marichal et Frank Vandenbroucke. Le Hervien, vainqueur de la 2e étape où il avait signé son premier succès chez les professionnels, a tenu bon avec le maillot jaune sur les épaules, dans les 3 dernières étapes, en sachant que le Mur de Thuin serait le juge de paix du TRW 2019.
La 5e étape a vécu -une échappée « matinale » de 5 coureurs: Clément Carisey (Israel Cycling Academy), Elmar Reynders (Roompot-Charles), Adrien Petit (Total Direct Energie), Quentin Pacher (Vital Concept-B&B Hotels) et Lionel Taminiaux (Wallonie-Bruxelles). L’avantage des fuyards a culminé à plus de 7 minutes avant de fondre progressivement. Le regroupement général s’est produit à 3 kilomètres de l’arrivée, après deux des trois passages du Mur de Thuin où on a vu émerger Tosh Van Der Sande (Lotto-Soudal), vainqueur de la 5e étape, et Loïc Vliegen, vainqueur final.
Loïc Vliegen. « Je dois ma victoire finale à mon équipe qui a livré un très gros travail dans la dernière journée. Il est vrai que le stress était présent avant le départ de la dernière étape, les écarts avec mes principaux adversaires étant limités. Nous avons néanmoins réussi à contrôler les attaques. Tosh Van Der Sande s’est imposé dans la 5e étape au prix d’une attaque aux 500 mètres. J’ai géré cette offensive en prenant la roue de Dries De Bondt, qui était l’homme dangereux pour moi. Je suis content de m’être imposé. Pareille victoire peut être un déclic, comme ce le fut pour Dylan Teuns, mon coéquipier de chez BMC, en 2017. Mais je ne veux pas placer la barre trop haut, en ce qui me concerne. »
Tosh Van Der Sande. « Je suis content d’avoir concrétisé la chance que l’équipe m’a donnée au Tour de Wallonie, où j’ai signé mon 2e succès chez les professionnels depuis ma victoire au Tour de l’Ain en 2016. Le Tour de Wallonie a été assez dur mais il a quand même ouvert la porte aux coureurs costauds pour les sprints. Je regrette quand même de ne pas avoir joué les secondes de bonifications au cours des étapes (2e à 8 secondes). »
Classements du Tour de Wallonie
