« Hâte de se donner »

Julian Alaphilippe (Quick Step – Alpha Vinyl). « Je n’ai plus couru depuis le championnat de France. J’ai donc hâte de mettre un dossard, de retrouver le rythme de course. Je suis un attaquant et j’ai donc déjà envie de gagner. L’arrivée samedi au Mur de Huy représente beaucoup pour moi car je m’y suis imposé trois fois à la Flèche wallonne. Mais je n’ai pas la préparation de la Flèche. Cette côte, je l’aime autant que je la déteste. Ce sont les jambes qui y parlent. Mais je donnerai le meilleur de moi-même samedi et pendant tout le Tour de Wallonie. Je disputerai ensuite la Classica San Sebastian, le Tour de l’Ain et le Vuelta. »

 

 

Biniam Germay (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux). « Je retrouve l’équipe pour la première fois depuis ma victoire d’étape sur le Giro, et mon troisième bloc de compétitions en Europe va démarrer intensément sur le Tour de Wallonie. Je me souviens des pentes du Mur de Huy depuis ma participation à la Flèche Wallonne l’an dernier. Je suis allé reconnaître le final de cette première étape avec Loïc Vliegen et notre directeur sportif Valerio Piva, afin de rafraîchir mes connaissances du parcours. Nous avons également parcouru les 100 derniers kilomètres de la deuxième étape. C’était spécial de monter le Col de La Redoute, avec tous ces noms de champions peints sur la route. J’ai essayé d’imaginer le duel entre Michèle Bartoli et Franck Vandenbroucke, qui avait eu lieu lors de Liège-Bastogne-Liège en 1999. Quand je suis en Europe, je regarde régulièrement des images d’archives des grandes classiques. C’est intéressant pour découvrir les routes, mais aussi pour mieux connaître l’histoire du cyclisme. J’attends avec impatience mon retour à la compétition. Reste à savoir quelles seront mes sensations sur ces côtes mythiques. Je pense qu’il y aura des opportunités de sprint, car je sais que bon nombre de sprinteurs seront au départ. Il y a aussi une étape pavée. Nos directeurs sportifs nous ont également informés avec des images vidéo de la reconnaissance. Les secteurs pavés sont longs, mais la difficulté sera moindre comparée à la difficile montée (Paterberg) où j’ai essayé de suivre Van Aert et Laporte jusqu’à la finale de l’E3 Classic. »