Le Néerlandais Dylan Groenewegen (Jumbo-Visma) a remporté vendredi son deuxième succès dans l’Ethias Tour de Wallonie, dans la quatrième étape disputée entre Neufchâteau et Fleurus. La journée, le plus longue du programme, avec 206 kilomètres au menu, a connu plusieurs attaques. La première, avec Alexis Gougeard (AG2R-Citroën), Romain Seigle (Groupama FDJ), Lucas Eriksson (Riwal) et Valerio Conti (UAE Team Emirates) a été reprise au km50. Beaucoup d’autres ont été vainement menées. Baptiste Plankaert (Intermarché-Wanty-Gobert) et Alessandro De Marchi (Israel Start Up Nation) ont quant à eux réussi à tenir bon en duo au peloton jusqu’à 65 kilomètres de l’arrivée, après avoir vu leur écart monter à 6 minutes. Sept coureurs, avec, entre autres, De Bondt, Vliegen et Vermeersch ont tenté à leur tour la sortie, avant d’être réintégrés. Un peloton compact s’est ainsi présenté dans la ligne droite d’arrivée pour un sprint royal. Le Néerlandais Dylan Groenewegen, vainqueur de la première étape, s’est imposé devant devant l’Italien Giacomo Nizzolo (Team Qhubeka NextHash) et le Colombien Fernando Gaviria (UAE Team Emirates). L’Américain Quinn Segafredo (Trek-Segafredo), 5e du jour, a quant à lui conservé le maillot de leader.
« Cette deuxième victoire m’a laissé une excellente impression, » a commenté Dylan Groenewegen. « Elle me donne encore plus de confiance en moi pour la suite de mon programme. Je ne suis pas encore à 100 % mais je sens que je progresse. Je dois courir pour progresser. Je serai à la Heistse Pijl, au Tour du Danemark, au Benelux Tour et j’envisage encore une participation à Paris-Roubaix et à Paris-Tours. Je sens que je me suis reconstruit après une longue période noire. J’ai repris goût au vélo et mon équipe me fait dès lors plaine confiance. »
Quinn Simmons, jeune (20) leader du classement général, a conclu la plus longue journée du Tour de Wallonie avec un bon sentiment. « Ce fut une étape longue et difficile mais j’en sors sur une bonne note, avec un cinquième place au sprint et le maillot de leader toujours bien accroché sur les épaules. Il nous reste une étape et je ne vais bien sûr pas laisser partir ce maillot orange. »