DOTTIGNIES, berceau de Martine et Patapouf

C’est à Dottignies, sympathique village de l’entité de Mouscron, que Martine et son chien Patapouf, sont sortis de l’imagination du Dottignien Marcel Marlier. Qui n’a pas lu Martine à la Mer, Martine Petite Maman, Martine à l’école, … 60 ans après la première parution, les livres se vendent toujours autant dans le monde.

Au Centre d’Interprétation Marcel Marlier, l’un des deux musées de l’entité, on mesure l’ampleur de l’inspiration que la région a offert à l’auteur de Martine et comment les histoires de la fillette, ses amis et son chien Patapouf ont évolué avec au fil des décennies. Le Centre d’Interprétation est installé à côté de l’hôpital, dans une annexe du Château des Comtes, à ce jour l’unique témoin de l’architecture civile monumentale antérieure au 19ème siècle sur le territoire de la commune. Charles Quint y fit même escale. Le second musée de l’entité est dédié au folklore. Le Musée de Folklore récemment rénové relate une page de l’histoire lorsque le textile rythmait le quotidien et l’économie de la ville et la région. Dans le bassin de la Lys, la cité des Hurlus n’était alors qu’un village entouré de champs fertiles et propices à la culture du lin. La ville est également dotée d’un magnifique parc et d’un hôpital moderne, le premier hôpital wallon à avoir bénéficié d’un label international qui certifie la qualité des soins et l’accueil du patient.

A Mouscron, le sport est roi

Le Tour de la Wallonie y est né et le club de football évolue depuis plusieurs saisons en 1ère division. La ville possède de nombreuses infrastructures sportives. Le complexe Futurosport compte une douzaine de terrains de football, une piste d’athlétisme et des infrastructures d’accueil pour le sport étude. La ville dispose également d’une piscine olympique chère à l’équipe de D1 de water-polo, à nouveau championne de Belgique cette année.

Un vélo à remonter le temps

Au Musée de Folklore de Mouscron, vous verrez un vélo de plus de deux siècles, pièce rare qu’Anatole Seys, vendeur et réparateur de cycles à Mouscron et coureur cycliste amateur, avait acheté à l’exposition Universelle de Paris en 1867. Le vélo de « Michaud », du nom de son créateur, était une lourde draisine (40 kg) peu confortable dotée de pédales sur la roue avant. Les cyclistes, légèrement penchés vers l’arrière, étaient assis sur une selle en fer. Seuls les bourgeois pratiquaient (en costume) ce nouveau moyen de locomotion très en vogue à l’époque ! L’une des premières courses eut lieu entre Templeuve et le Mont-de-L’Enclus, l’un des points culminant du Hainaut (141 m).

Cité de la Main

L’église de Dottignies est une des rares communes au monde à arborer une main sur le clocher de son église. Un rond-point ceinture aussi une main géante. Pourquoi une main ? Le mystère n’a jamais été élucidé. Certains prétendent qu’elle est le signe d’unité entre des populations cosmopolites, d’autres l’associent aux armoiries des Ducs de Bourgogne qui passèrent dans le coin. D’autres encore éludent le mystère dans l’étymologie du nom: Dottignies aurait pu signifier « doigts qui tiennent».